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LA LEGENDE DU GRAAL

Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table Ronde. À partir du XIIème siècle, il est assimilé au Saint Calice (la coupe qui a recueilli le sang du Christ) et prend le nom de Saint Graal. La nature du Graal et la thématique de la quête qui lui est associée ont donné lieu à de nombreuses interprétations symboliques ou ésotériques, ainsi qu'à de multiples illustrations artistiques

 Dans la tradition médiévale chrétienne, le Graal est une mystérieuse coupe sacrée, et l'objet d'une quête menée par les Chevaliers de la Table Ronde. Dans cette littérature, le Graal est un objet symbolique : il représente le mystère du christianisme dont la recherche peut aboutir à une révélation personnelle de la lumière du Christ. La légende du Graal s'est toutefois élaborée sur plusieurs décennies, et n'a pas toujours été assimilée au Christ.

On suppose que le « graal » désigne un plat large et assez profond, un récipient creux aux larges bords : le mot « graal » viendrait du latin cratella, « vase » qui désigne, en vieux français, une coupe ou un plat creux doté de larges bords.

 Pour d'autres, le mot « graal » ou « grasal » désigne un plat creux particulier destiné à servir les viandes riches en jus.Mario Roques a découvert plus d'une cinquantaine de formes, toutes issues du latin gradalis dans les parlers locaux des Pays d'Oïl, comme greal, greau, gruau, griau, grial, grélot, graduc, guerlaud, etc. Le Languedoc a conservé grasal ou grésal, qui est devenu de gradal le mot gardale dans le Sud-Ouest. Tous ces mots désignent un récipient creux aux usages divers. Le mot gradal était utilisé avec ce sens en 1150 comme le montre Michel Roquebert. Le mot graal est aussi trouvé avec ce sens en 1204

L'objet légendaire du Graal apparaît pour la première fois à la fin du XIIè siècle dans le roman Perceval ou le conte du Graal, de Chrétien de Troyes, comme avatar du chaudron d'immortalité du Dagda– talisman de la mythologie celtique. Chrétien de Troyes mourut avant d'avoir pu terminer son ouvrage, que lui avait commandé Philippe d'Alsace, comte de Flandres. Plusieurs auteurs reprirent et continuèrent l'histoire de Perceval : Wauchier de Denain, Gauvain, Manessier, Gerbert.
Au début du XIIème siècle paraissent Perlesvaus ou le Haut livre du Graal, le Parzival de Wolfram von Eschenbach, et Joseph d'Arimathie ou l'Estoire dou Graal de Robert de Boron.
Dès 1230, le thème du Graal ne donnera plus lieu à de nouveaux développements littéraires.

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