Magie & religion - Page 2
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MAGIE & RELIGION : Simon le Magicien
Voici ici un début de réponse à certaines questions parfois posées, à savoir le parallèle entre miracles et magie. Deux épisodes des Actes des Apôtres mettent aux prises les missionnaires avec des pratiques magiques que Saint Luc réprouve, tout en admettant qu'elles offrent bien des similitudes avec les miracles divins. Comment différencier ? Réponse : grâce notamment à l'argent ! Voici ici l'exemple de Simon le Magicien, dit le Mage. -
SAINT AUGUSTIN ET LA PRESTIDIGITATION
Voici un passage de "La Vraie Religion", de Saint Augustin, où la prestidigitation est évoquée.LA VRAIE RELIGION – SAINT AUGUSTIN - CHAPITRE XLIX.
DE LA CURIOSITÉ. — COMMENT ELLE PEUT CONDUIRE L'HOMME A LA VÉRITÉ.
94. Quant aux spectacles et à tout ce qui tient à la curiosité, qu'y cherche-t-on autre chose que le plaisir de connaître? Mais alors quoi de plus admirable, de plus beau que la vérité? C'est à elle que tout spectateur prétend arriver lorsqu'il met tous ses soins à ne pas être trompé, et lorsqu'il se glorifie s'il vient à la découvrir avec plus de pénétration que d'autres, s'il l'apprécie avec plus de sagacité. Il n'est pas jusqu'au prestidigitateur avouant qu'il veut tromper, que l'on n'examine avec soin, dont on n'observe tous les mouvements avec la plus grande attention. Réussit-il à faire illusion? Comme on ne peut se vanter de sa propre science, on est heureux de la sienne, de celle qui a trompé. Si cet homme ignorait ou paraissait ignorer par quels moyens il trompe le spectateur, on se garderait d'applaudir à une ignorance que l'on partage. Mais si quelqu'un de l'assemblée a saisi son secret, il se croit plus digne d'éloges que le joueur, uniquement parce qu'il n'a pu être trompé. Et si le grand nombre l'ont découvert, celui-ci ne paraît plus digne d'éloges ; on rit même de ceux qui ne peuvent comprendre. Ainsi partout la palme est réservée à la connaissance, à la découverte habile, à l'intelligence de la vérité, que jamais on ne peut saisir en la cherchant à l'extérieur .
Pour en savoir un peu plus sur St Augustin : ici
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LES MAGICIENS DANS LA BIBLE
Il est parfois fait mention, dans la Bible, des relations entre hommes de Dieu et magiciens, des miracles des uns face aux illusions des autres. Les enchanteurs d'Egypte usaient déjà à cette époque d'effets d'illusionnisme pour tromper leurs semblables. Le papyrus de Wescar en est la preuve, le plus vieux document mentionnant un effet magique (au sens de l'illusion). Il ne fut pas étonnant que des hommes à même de générer des miracles par une intercession divine puissent donc attirer les foudres de ces magiciens. Peut-être les zététiques de l'époque ?Toujours est-il qu'il est intéressant de mentionner, comme je l'ai fait par ailleurs dans un article précédent concernant Simon Le Magicien (je le publierai ici d'ici peu), les anecdotes qui foisonnent ici et là...
Voici donc un article que j'ai trouvé au gré de mes recherches sur le net, et que je vous partage.
Si le bâton de Moïse permettait de faire jaillir une source du rocher (voir l'article), celui de son frère Aaron n'est pas moins miraculeux. Voici le passage de la Bible (Exode, 7, 8-12) qui en fait état :
« Yahvé dit à Moïse et à Aaron : « Si Pharaon vous enjoint d'accomplir quelque prodige, tu diras à Aaron : Prends ton bâton, jette-le devant Pharaon et qu'il devienne un serpent. » Moïse et Aaron se rendirent chez Pharaon et agirent selon l'ordre de Yahvé. Aaron jeta devant Pharaon et ses courtisans son bâton qui se transforma en serpent. Pharaon, à son tour, convoqua les sages et les enchanteurs. Et les magiciens d'Egypte, eux aussi, accomplirent par leurs sortilèges, le même prodige. Ils jetèrent chacun son bâton qui se changea en serpent, mais le bâton d'Aaron engloutit ceux des magiciens. »