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  • LES CONTES : l'étrange anneau de Koat an Noz

    Il y a une dizaine d'années, j'ai commencé à écrire des nouvelles.
    Découvrez-les sur mes blogs, site, ou spectacles. Ici, l'étrange anneau de Koat an Noz, ou ma version de l'histoire d'une célèbre bague...


    Connaissez-vous l'histoire de cette fameuse bague, sur laquelle se trouve un coeur tenu par deux mains, et entouré de sept pierres ?
    Approchez tous, jeunes et vieilles gens, car voici l'étrange récit de Koat an Noz...


    La Noël de l'an 1359 approchait, et l'hiver battait son plein... Les campagnes enneigées privaient tout gibier de nourriture, et cela se ressentait sur toute la Bretagne.
    Les plus jeunes s'ennuyaient à mourir. Pour passer le temps, se réchauffer, et oublier la faim, une bande se démarquait ainsi, du côté de Koat an Noz, et provoquait les pires ennuis aux villageois.
    Ils décidèrent un jour d'élire leur chef, et s'accordèrent pour que ce soit celui qui commettrait le pire...
    Ils étaient sept, mais trois d'entre eux visaient le titre suprême.
    Le premier décida de frapper et de voler Salaün, le vieux mendiant qui sommeillait sous le porche de l'église.
    C'était trop peu, le second décida de libérer le maigre bétail de la ferme du vieux Fañch, et de le mener au lac.
    Pas assez pour le troisième, il proclama devant tous :
    "Tout ce que vous avez fait est fort bien, mais je ferai mieux que quiconque : je vais tuer ma mère, et en guise de preuve, je vous ramènerai son coeur !!!
    - Si tu respectes ta parole, répliquèrent ses compagnons, alors tu mériteras d'être notre chef !"

    Le soir venu, il s'en retourna chez lui, où sa vieille mère l'attendait pour souper. Dans l'âtre frémissait une marmite de potage bien fumante.
    Ils mangèrent ensemble, sans un mot, puis sa mère, installée sur une couche de paille, s'endormit dans la chaleur du feu.
    Le fils saisit alors le couteau de chasse, le prit à deux mains, et le plongea à trois reprises dans la poitrine de la vieille femme. La robe immaculée se couvrit d'une auréole écarlate.
    Introduisant sa main dans le corps, il arracha le coeur, et se mit à courir, affolé, dans les bois de Koat an Noz. La nuit était noire, et en courant, il trébuchait sur les racines des arbres.
    Haletant, épuisé, il voulait ramener la preuve de son crime à ses amis...
    Mais il se prit le pied dans une ornière, et s'étala face contre terre, lâchant le précieux coeur...
    Il se releva en sang, et tâtonna pour retrouver ce dernier. Mettant la main dessus, il s'entendit le coeur lui demander :
    "Tu ne t'es pas fait mal, mon fils ?"

    Prostré, il pleura amèrement son geste... s'occupa des funérailles de sa mère, abandonna ses "amis", puis décida d'oeuvrer pour les jeunes...

    Un jour, alors qu'il allait se recueillir sur la modeste tombe, il y trouva une rose, et au milieu des pétales, un anneau d'argent où un coeur, enserré de deux mains, était entouré de sept gemmes...
    Cet anneau, il le porta chaque jour... Cet anneau, chaque nuit disparaissait...
    Cet anneau, chaque jour dans une rose, il le retrouvait... sur le tertre de sa mère...

    Eflamm Caouissin
    Texte déposé.
    Vous êtes éditeur et vous appréciez ce que j'écris ? N'hésitez plus, et contactez-moi !!!

  • QUI ETAIT SAINT PATRICK ...

    Eflamm, magicien enchanteur, vous souhaite une bonne fête de la Saint Patrick !!!

    Mais au fait... qui était-il ?

    D'origine britto-romaine, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 385 en Bretagne insulaire, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlisle en Cumbrie. Son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration et son grand-père était prêtre (à l'époque, le clergé occidental n'était pas encore soumis à l'obligation de célibat). Sa grand-mère était de la Touraine, en France. Son père, bien que diacre, n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.

    Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat, plus tard, saint Patrick est enlevé par des pirates irlandais, notamment Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un chrétien dévot.

    En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui ait dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford. Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes anglaises, et peu après les côtes françaises, où il devient prêtre. À l'âge de trente et un ans ou trente deux ans, Maewyn Succat, retrouva donc sa famille. Elle l'accueillit chaleureusement et le supplia de ne plus la quitter. Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il eut des visions et entendit « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui criaient, d'une seule voix : « Nous t'implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. » « Rendons grâce à Dieu, ajouta-t-il, qu'après plusieurs années le Seigneur a répondu à leur appel ». Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en France, et s'installe au monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devient diacre puis évêque.

    En 432, il retourne en Irlande qu'il commence à évangéliser. Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, monastères et écoles. Il fut réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.

    Au Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle : - Voilà la figure de la Trinité sainte. Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat. Selon certaine sources (les moines de Lérins en particulier), St Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte Trinité de l'Île Saint-Honorat, qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.

    Il est ordonné évêque et prend le nom de Patricius (Patrice ou Patrick en latin). En langue gaélique, Patrick s'écrit : Pãdraig.

    La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.

    Après de longues années d'évangélisation, il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 mars 461. Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille, tous deux également patrons de l'Irlande.

    Lorsque meurt Maewyn Succat, en 461, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les monastères y sont très nombreux.

    Saint Patrick n'a rien écrit sinon une « Confession » . Une prière lui est attribuée, «  Faed Fiada » (le cri du daim), ou « canon de Saint Patrick  » .

     

    Une tradition catholique devenu fête nationale irlandaise

    Le 17 mars, jour de Saint Patrick, est célébrée par les Irlandais du monde entier. Cette fête irlandaise catholique évoque le souvenir de Saint Patrick, évangélisateur de l'Irlande au IVe siècle. Ce personnage britto-romain, ancien esclave devenu prêtre, aurait chassé tous les serpents de l'île et consacré le trèfle comme symbole de la Sainte Trinité.
    La fête irlandaise catholique s'est répandue dans le monde entier par les émigrants d'origine irlandaise et notamment aux Etats Unis, où elle est fêtée à Boston dés 1737.
    En 1903, par un acte du parlement du Royaume Uni, la fête de Saint Patrick devient une grande fête irlandaise populaire, patriotique et conviviale.

    Saint Patrick : fête celtique en l'honneur du printemps

    La fête irlandaise de la Saint Patrick est aussi une fête celtique dédiée au printemps, symbolisée par la couleur verte, et les participants mettent un point d'honneur à s'habiller de cette couleur symbolisant l'espoir et le renouveau.
    Dans les années 70, le renouveau de la culture celtique met en valeur la fête irlandaise de Saint Patrick, grâce à des manifestations comme le Festival Inter celtique de Lorient.
    Ce n'est que dans les années 90 que le gouvernement irlandais utilisa la fête de Saint Patrick pour promouvoir la culture irlandaise, à travers un grand festival national qui se déroule sur plusieurs jours.

     

    La fête de Saint Patrick dans le monde

    La fête irlandaise, associée à une joyeuse célébration du printemps, est désormais présente dans toute l'Europe et sur le continent américain.

    A Dublin, capitale de l'Irlande, la fête de Saint Patrick rassemble 4000 artistes pour des manifestations de théâtre de rue, défilés et parades, concerts de musique irlandaises et un million de spectateurs assistent à cet événement qui dure cinq jours.
    A Belfast, la municipalité organise une parade de Saint Patrick basée sur la fraternité, pouvant rassembler Nationalistes et Unionistes autour d'un même drapeau, créé spécialement pour la fête irlandaise.
    En Angleterre, les Irish Guards, un régiment composé de soldats d'origine irlandaise, est à l'honneur et la Reine Elisabeth avait coutume de leur offrir un bouquet de trèfles d'Irlande.

     

    La saint Patrick aux USA

    A Chicago, selon une tradition vieille de 40 ans, les eaux de la rivière sont colorées d'un joli vert émeraude, qui donne un cachet féérique à la ville lors de la fête irlandaise.
    La parade de New York est la plus grande célébration de Saint Patrick dans le monde et rassemblait en 2006 un défilé de 150 000 personnes, suivi par 2 millions de personnes. Cette manifestation intègre de nombreux hommes politiques new-yorkais et le 69e régiment d'infanterie, composé exclusivement d'américains d'origine irlandaise, mène la marche.

  • POEME : Tu seras magicien, mon fils...

     MAGICIEN (2)

     Poème réalisé à la suite d’une demande d’un débutant à propos de notre vision de la magie.

     

    Magicien, poète, les deux font jongler les mots
    Guérir les âmes en peine et en soigner les maux
    Voilà le doux rêve magique d'un vrai enchanteur
    Que chacun y apprenne et à bon entendeur...

    Tu ne souhaites que cela... apprendre et progresser
    Pour soif de connaissance, tu as l'éternité...
    Accumuler en toi les progrès du passé,
    Développer idées d'une magie parfois surannée...

    Si demande faite n'est pas à magicien qu'un dû,
    Si avec amour tu développes un art ardu
    Si au fil des ans, au fil du temps tu penses,
    Que maîtrise magique est ta récompense...

    Si enfin tu te dis qu' en magie fioritures
    Sont telles pour l'écriture les enluminures,
    Et qu'abondance de celles-ci ne sert en rien
    Qu'une seule belle maîtrise te rendra Plus grand bien...

    Quand tu auras compris que la magie opère
    Non d'un branle de carte appris d'hier,
    Salco arrière et quadruple saut piqué
    Mais qu'au spectateur, technique fais oublier...

    Quand tu auras compris cela, apprenti sorcier
    ... Tu seras un magicien, mon fils !!!

     (Eflamm Caouissin - avril 2006, inspiré de R.Kipling)

  • POEME : C'est magique, en quelque sorte

     MAGICIEN (4)

      Qu'est ce qui me fascine dans la magie ?
    L'étincelle de joie dans les yeux des petits ?
    Le côté amusant de la réaction des plus grands,
    Cherchant de tous côtés le truc épatant ?
    Ou est ce le côté mystifiant d'un enchantement
    La possibilité de briller l'espace d'un instant ?
    Est ce aussi la possibilité d'amener à rêver,
    Pousser le spectateur à s'évader.?..
    Lui faire oublier un moment le présent
    En lui offrant une illusion comme présent,
    Lui retirer quelques temps ses désillusions
    En lui donnant une soirée d'émotion ?
    Je ne sais et peu importe...
    C'est magique... en quelque sorte ...

    Eflamm Caouissin (2006)

     

     

     

  • LA LEGENDE DU GRAAL

    Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table Ronde. À partir du XIIème siècle, il est assimilé au Saint Calice (la coupe qui a recueilli le sang du Christ) et prend le nom de Saint Graal. La nature du Graal et la thématique de la quête qui lui est associée ont donné lieu à de nombreuses interprétations symboliques ou ésotériques, ainsi qu'à de multiples illustrations artistiques

     Dans la tradition médiévale chrétienne, le Graal est une mystérieuse coupe sacrée, et l'objet d'une quête menée par les Chevaliers de la Table Ronde. Dans cette littérature, le Graal est un objet symbolique : il représente le mystère du christianisme dont la recherche peut aboutir à une révélation personnelle de la lumière du Christ. La légende du Graal s'est toutefois élaborée sur plusieurs décennies, et n'a pas toujours été assimilée au Christ.

    On suppose que le « graal » désigne un plat large et assez profond, un récipient creux aux larges bords : le mot « graal » viendrait du latin cratella, « vase » qui désigne, en vieux français, une coupe ou un plat creux doté de larges bords.

     Pour d'autres, le mot « graal » ou « grasal » désigne un plat creux particulier destiné à servir les viandes riches en jus.Mario Roques a découvert plus d'une cinquantaine de formes, toutes issues du latin gradalis dans les parlers locaux des Pays d'Oïl, comme greal, greau, gruau, griau, grial, grélot, graduc, guerlaud, etc. Le Languedoc a conservé grasal ou grésal, qui est devenu de gradal le mot gardale dans le Sud-Ouest. Tous ces mots désignent un récipient creux aux usages divers. Le mot gradal était utilisé avec ce sens en 1150 comme le montre Michel Roquebert. Le mot graal est aussi trouvé avec ce sens en 1204

    L'objet légendaire du Graal apparaît pour la première fois à la fin du XIIè siècle dans le roman Perceval ou le conte du Graal, de Chrétien de Troyes, comme avatar du chaudron d'immortalité du Dagda– talisman de la mythologie celtique. Chrétien de Troyes mourut avant d'avoir pu terminer son ouvrage, que lui avait commandé Philippe d'Alsace, comte de Flandres. Plusieurs auteurs reprirent et continuèrent l'histoire de Perceval : Wauchier de Denain, Gauvain, Manessier, Gerbert.
    Au début du XIIème siècle paraissent Perlesvaus ou le Haut livre du Graal, le Parzival de Wolfram von Eschenbach, et Joseph d'Arimathie ou l'Estoire dou Graal de Robert de Boron.
    Dès 1230, le thème du Graal ne donnera plus lieu à de nouveaux développements littéraires.